Les cinq Cristaux | |
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La lecture de cet épisode a étét faite par une IA. Le texte et le montage de l'audio final sont de moi. La compagnie formule un plan pour suprendre et attaquer le dragon, découvre de nouveaux cristaux, résolvent des énigmes... Ils ne s'en sortiront pas tous. Crédits audio : Unmarked stone (Jeremy Soule), Now We Fight (Bonnie Grace), Resting grounds (Cristopher Larkin), Mysterious Forest (Howard Harper-Barnes), Winds of Winter (Jo Wandrini), Beast by Beast (Edward Karl Hanson), Foreboding Whispers (Experia), Yonder Hill and Dale (Aaron Kenny) |
Nos héros préparaient donc une stratégie afin d’attaquer le dragon de cristal qu’ils avaient dû fuire plus tôt. Mais alors qu’ils avançaient dans le tunnel menant à son repère, ils entendirent les bruits d’un combat : de terrifiants rugissements s’opposaient à des grognements monstrueux. Grimelitt, le plus discret d’entre eux, partit en éclaireur. Il atteint donc le côté de la ravine opposé à celui qu’ils avaient déjà visité, et depuis un promontoire, vit avec effroi que le dragon affrontait un troll gigantesque et pustuleux. Plus choquant encore ! Le dragon semblait perdre ce combat.
Lorsqu’il en informa la compagnie, Amélie se lança immédiatement au secours de la bête. Talonnée de près par Grimelitt et Thundral, elles fonça vers la ravine. Amlash et Oblitius firent demi-tour afin de passer par le boyau qui s’enfonçait dans les profondeurs.
La scène de combat était terrifiante : le dragon semblait grièvement blessé, ses ailes déchirées tel du tissu, son poitrail lacéré de sanguinolentes blessures. Il grimpait le long des parois de la crevasse pour échapper à son monstrueux pourchasseur. Le troll l’attaquait depuis le sol. Hideux et repoussant, il semblait en bien meilleur état. S’il avait plusieurs blessures cristallisées par le souffle du dragon, c’était bien lui qui avait le dessus.
N’écoutant que son courage et son altruisme, Amélie s’élança dans le vide, et sabatti de plus de 15 mètres de haut directement sur le troll. Accompagnée de l’inertie de sa chute, elle le transperça de toute la longueur de son épée. Grimelitt utilisant son adresse aérienne se glissa derrière le troll et le roua de coups, frappant précisément ses blessures. À leur stupéfaction, les plaies du troll venimeux relâchèrent des nuages toxiques de poison, blessant les compagnons.
Thundral, avisant un champignon géant qui semblait être suffisamment fragilisé par le combat, utilisa la chute de ce dernier comme d’une plateforme pour descendre au fond de la crevasse et chercher à assister ses amis.
De leur côté, Oblitius et Amelash parvinrent au boyau. S’engageant trop précipitamment, Oblitius et ses squelettes trébuchèrent et furent précipités dans le boyau en glissant. Amlash s’élança derrière eux d’un pas de course assuré. Débouchant au fond de la ravine à distance du combat, il furent saisis par la violence de la scène. Le troll avait déjà riposté : un puissant coup d’épaule avait projeté Amélie sur plusieurs mètres, et elle gisait au sol, grievement blessée. Grimelitt avait réussi à esquiver adroitement les coups de griffe du monstre, et faisait face seul.
Ne perdant pas de temps, Oblitius incanta une puissante boule de feu, et mobilisant ses pouvoirs de métamagie, en duplica l’explosion. Grimelitt, heureusement prévenu par le mage, avait eu le temps de s’éloigner, de prendre abri derrière le tronc d’un champignon, et de se bander les yeux, espérant se soustraire aux flammes.
La terrible explosion retentit. Oblitius avait visé juste : seul le troll fut pris dans la zone d’impact. Ce dernier s’était préparé et réussit à encaisser la première des deux explosions. mais il ne pu anticiper la deuxième ! Il fut happé par les flammes, son aura de poison s’enflammant autour de lui. Le choc étourdissant de sa détonation ébranla la grotte entière. Ce n’est que lorsque les flammes et la fumée furent dissipées que nos aventuriers réalisèrent que le monstre avait été purement désintégré.
Le calme revenu, le dragon descendit prudemment de la falaise vers nos aventuriers, tentant de juger s’ils étaient alliés ou ennemis. Amélie servant d’émissaire, elle le rassura sur leurs intentions pacifiques à la déception d’Oblitius. En guise de remerciement, le dragon leur révéla la position d’un quatrième cristal magique.
Il leur apprit également que la grotte avait subi une profonde transformation à peine quelques jours auparavant, lorsque la moitié des tunnels s’étaient effondrés, écrasés sous l’apparition de ruines anciennes, sculptées, prises dans la glace. Le dragon faisait d’ailleurs le dueil la disparition de sa tanière et de son trésor, emporté par les roches. Il raconta tristement qu’une partie de la caverne avait ainsi été révélée par cette métamorphose, et qu’un géant terrifiant s’en était échappé. C’est d’ailleurs la fuite de ce géant qui avait bouleversé tout l’équilibre de la caverne, poussant les trolls à empiéter sur le territoire du dragon et à s’aventurer dehors, dans la forêt, mettant le village en danger. Après plusieurs jours d’âpres combats, le dragon reprenait enfin possession de son territoire et avait éradiqué les trolls.
Nos aventuriers tentèrent bien de convaincre le dragon de se joindre à eux pour explorer le reste des ruines, mais avec toute la condescendance propre à son espèce, il refusa tout simplement leur offre. Même la tentative de supercherie d’Amlash, prétendant qu’une armée de troll allait se lancer à l’assaut de la montagne, ne parvint pas à le persuader. Les compagnons se remirent donc en quête du quatrième cristal.
Revenant dans la salle sculptée de piliers et s’approchant de l’arche découverte dans le précédent épisode, ils remarquèrent que toutes les dalles de la salle était sculptée de cinqs motifs, dont deux étaient les rûnes qu’ils avaient découverts sur les socles des cristaux de givre et de foudre. Au fond de la chambre de pierre il trouvèrent un autel, en tout point identique à ceux sur lesquels ils avaient trouvé leur cristaux magiques, à la différence que celui-ci ne présentait aucun cristal. Ils notèrent tout de même la rune qu’il portait.
Poursuivant leur chemin, ils arrivèrent dans une salle circulaire, où le plafond était arrondi à la façon d’une coupole. Dans cette salle, une lumière magique émanait des murs et était concentrée par cette coupole comme par une lentille avant de se projeter par-dessus un large balcon de pierre dans l’obscurité. S’approchant de ce balcon, ils reconnurent le gouffre monumental qui comportait la plateforme sur laquelle ils avaient dormi la veille, et pouvaient d’ailleurs la voir au loin. Leur attention fut attirée par la lumière magique éclairant une gigantesque porte de pierre figée dans un imposant mur de glace.
Se retournant pour examiner la pièce, ils trouvèrent cinq piédestaux de pierre. Le premier et le quatrième portaient des rûnes qu’il reconnaissaient du sol de la salle précédente mais qu’il ne pouvaient faire correspondre à aucun élément. Le deuxième pilier portait le sigle du cristal de glace. Le cinquième était recouvert de terre. Seul le pilier central restait vierge de tout signe distinctif.
Ils comprirent donc qu’il leur manquait des cristaux. Les explorateurs trouvèrent d’ailleurs le quatrième, hexagonal cette fois, en fouillant un squelette d’aventuriers apparemment mort de froid au pied des socles. Ils eurent beau essayer de le replacer sur l’autel de la salle précédente afin de révéler l’élément de cette dernière pierre, elle resta inerte.
Reprenant leur exploration en quête du dernier cristal, il découvrirent plus loin dans la grotte une nouvelle tanière, manifestement celle où la tribu des trolls habitaient avant d’être décimée par le dragon. c’est là qu’ils obtinrent un cristal cubique posé sur un dernier autel. Toutefois, celui-ci était tombé de sa lévitation, et ne révélait donc pas son élément. L’autel était néanmoins marqué d’une rune que nos héros s’empressèrent de relever.
Revenu face aux cinq piliers de la salle à la coupole, ils comprirent vite l’enjeu de l’énigme qui se posait à eux. Il s’agissait bien de retrouver à quel pilier chaque cristal appartenait. Reconnaissant certaines runes, procédant par déduction et déduisant les éléments des cristaux non identifiés, il réussirent grâce à retrouver l’ordre correct de positionnement des cristaux du premier coup : le quatrième pilier correspondait au cristal trouvé parmi les trolls car il portait la même rune, et le deuxième pilier correspondait au cristal de glace pour la même raison. Ils déduisirent que ni le cristal de feu ni le cristal de foudre n’irait sur le cinquième pilier, manifestement lié à l’élément de terre. Puisque le premier pilier était marqué d’une rune qui leur était inconnue, ça ne pouvait pas être la foudre dans le symbole était différent. C’était donc le feu qui prenait cette première place, et la foudre occupait la troisième.
Alors qu’il placèrent correctement les cristaux, ceci semblèrent s’animer magiquement. Voltigeant au-dessus des piédestaux, ils brillèrent d’une intense lueur vive. cette lumière vint frapper le plafond, et fut concentré en un puissant rayon qui déchira l’obscurité en direction du mur de glace, le faisant fondre peu à peu.
Nos aventuriers pressèrent le pas, rejoignant rapidement la plateforme où ils avaient dormi afin de trouver un moyen de passer de l’autre côté du gouffre et d’aller explorer ce chemin nouvellement révélé.
Grâce à l’agilité de Grimelitt et à la solidité de la soie des araignées, il fabriquèrent un pont par-dessus le vide et traversèrent tous en sécurité. Descendant un escalier taillé dans la falaise et qui s’illumine peu à peu de torches magiques et bleutées, ils s’enfoncèrent dans les profondeurs.
Il ne leur fallut pas longtemps pour arriver à la porte de pierre gigantesque maintenant libérée des glaces. À son sommet, un visage sculpté faisait montre d’une sagesse et d’une puissance antique. Thundral reconnu une représentation d’Ymir, le premier géant de l’ancien monde, tel que décrit par la mythologie perdue qu’il étudiait.
Amlash fût saisie par la beauté et la finesse de la statue, au point même de penser qu’elle était vivante, et lança un sortilège de lecture de pensées pour en révéler les secrets. Malheureusement, la statue resta inerte face à ce sortilège. Plutôt que d’avouer avoir eu tort, elle profita de l’occasion pour essayer de sonder les pensées de ses camarades. Celles d’Amélie n’étaient que pure admiration pour la beauté du lieu ; ce qui était parfaitement inintéressant aux yeux de la barde. Elle tourna donc ses efforts de divination vers l’esprit d’Oblitius.
Détectant l’intrusion, le mage fut immédiatement saisi de terreur. Amlash découvrirait-elle ses secrets ? Que se passerait-il si elle les révélait ? Il essaya d’abord de la dissuader au moyen de ses flammes, mais voyant qu’elle persistait, c’est avec une froide résolution qu’il attaqua l’intrusive imprudente. Heureusement pour cette dernière, elle mit fin au sortilège rapidement et la situation put se résoudre sans massacre. À l’issue de cette altercation, Amlash était partagée entre une curiosité renforcée et une inquiétude justifiée par la manifeste hostilité qu’Oblitius dégageait maintenant.
Poursuivant leur avancée, les aventuriers passèrent sous la porte de pierre et arrivèrent face à une imposante galerie de statues. La pièce était incroyablement large, et plus profonde encore. Contre chacun des murs, une rangée de statues guerrières de plusieurs mètres de haut, chacune tenant une hache de bataille, en position de garde à vous. Leurs yeux brillaient d’une lueur rouge. Au sol, les dalles hexagonales marquées des runes des cinq éléments des cristaux découverts plus tôt brillaient d’une aura magique.
Comprenant bien qu’ils étaient face à une nouvelle énigme, les aventuriers envoyèrent Marcus marcher le premier sur une de ces dalles. Au moment où il pénétrait dessus, la statue la plus proche s’anima et vin frappé de sa hache une dalle non loin de lui. À chaque déplacement du squelette, la statue se mouvait et venait frapper une dalle différente. Finalement, alors qu’il pénétrait sur une dalle marquée de la rune de glace, c’est vers lui que fondit l’arme gigantesque. Marcus fut achevé d’un coup effroyable dans un nuage de poussière et d’os.
Lorsque la machoire désarticulée du squelette tomba à ses pieds, Oblitius fut accablé par la disparition de ce serviteur pour lequel il s’était malgré lui pris de sympathie. Il lui fallu un moment pour reconnaître ce sentiment nouveau qui grandissait en lui : le deuil. Il en fut grandement perturbé, et masqua son émoit à ses compagnons.
Formulant plusieurs hypothèses sur la façon dont la statue choisissait où frapper, les aventuriers progressèrent lentement, résistant tant bien que mal aux assauts des géants de pierre lorsque leurs théories s’avéraient fausses.
C’est Thundral qui comprit au bout d’un moment que les géants respectaient une séquence dans les éléments des dalles ciblées : ils frappaient d’abord le feu, puis la glace, la foudre, le bois, et enfin la roche, avant de recommencer le cycle. Grâce à ces nouvelles informations, nos aventuriers allaient enfin pouvoir traverser cette épreuve et atteindre le fond de la salle.
Que trouveront-ils derrière cette porte gigantesque ? Quel trésor mystérieux le géant avait-il laissé derrière lui ? D’où venait-il, pourquoi était-il apparu, où était-il parti ? La compagnie allait tenter de le découvrir, et commençait tout juste leur quête fantastique sur les traces de ce géant fuyant.